Suite à une réunion de presse qui s’est tenue au chantier Idbmarine du Moros le 17/10/2022, les éditions régionales et spécialisées ont relayé l’information ce matin.

Le Télégramme
Guirec Flécher  du Télégramme a publié l’article ci dessous :


Ouest-France
De manière similaire, Philippe GUEGAN de Ouest-France a publié l’article suivant :

À la fin de l’année 2022, le chantier naval IDB Marine de Concarneau (Finistère) arrêtera la production de ses « gros » bateaux. Pour encore quelques semaines, les derniers Malango 10.88Mojito 10.88 et Mojito 8.88 seront construits dans les ateliers de 1 200 m² de Trégunc, au Minaouët. Mais, dès la fin décembre, les quatorze salariés de Trégunc rejoindront les neuf déjà installés dans les anciens locaux de 700 m² d’Espace Vag, au Moros, qu’IDB Marine occupe depuis mars 2021. C’est au Moros que le chantier naval a installé la production des Maxi 6.50, ses Mini 6,50 de série, des Mojito 6.50, la version croisière du Maxi et de prototypes, eux aussi destinés au circuit Mini 6.50.

« Nous allons nous concentrer sur les 6.50 »

« Nous suspendons la production des bateaux qui étaient construits au Minaouët, mais nous ne l’arrêtons pas définitivement, tient à rassurer Denis Bourbigot, fondateur d’IDB Marine. Dans un premier temps, nous allons nous concentrer uniquement sur les 6.50. Nous nous donnons environ un an pour retrouver des locaux plus grands à Concarneau ou à proximité de Concarneau. »

Les moules des Malango 10.88Mojito 10.88 et Mojito 8.88 vont être rapatriés au Moros pour y être stockés. La restructuration arrive au bon moment, avec un carnet de commandes bien rempli pour les mois à venir sur les petites unités. « Pour les Maxi 6.50, nous avons une vision jusqu’en avril 2024, se félicite Pascal Benois, responsable commercial du chantier. Pour les Mojito 6.50, nous sommes pleins jusqu’en septembre 2023. C’est assez exceptionnel. Jusqu’à maintenant, nous avions une visibilité qui oscillait entre six et neuf mois. »

Des économies d’échelle

« Gérer deux sites en parallèle, c’est compliqué, poursuit le patron. C’est un peu deux salles, deux ambiances. Cela va nous permettre de réaliser des économies de loyer et de factures que nous avions en double, de simplifier la gestion de nos stocks et l’organisation des équipes. »

Le chantier a tout de même dû refuser des commandes sur ses grosses unités lors du dernier salon nautique à flot du Grand-Pavois qui se déroulait à La Rochelle (Charente-Maritime) fin septembre.

« Aujourd’hui, comme pour de nombreuses professions, nous sommes confrontés à des difficultés de recrutement, regrette Denis Bourbigot. Notre effectif est exactement le même que celui que nous avions avant de connaître le succès du Maxi 6.50 en 2018. Nous avons une charge de travail supplémentaire qui nous fait prendre du retard sur les gros bateaux, faute de trouver des stratifieurs, des menuisiers et des accastilleurs. »

Avec ce redéploiement, le chantier prévoit un chiffre d’affaires quasi identique à celui de 2023, mais surtout « du confort au travail pour les salariés et pour moi-même », confie le patron.


Voile Magazine
Philippe POULAIN (Voile Magazine) a publié sur Voile&Moteur :


Ci-dessous en complément, le communiqué de presse qu’Idbmarine à rédigé.

 

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