Philippe partage ici – et je l’en remercie – son retour d’expérience sur le Malango 870 dont il s’occupe depuis 2014. Son Malango était l’ancien KER O ZEN, c’est à dire le Malango 870 N°3 né en 2006 et premier à quille relevable du chantier.
Depuis Philippe a fait un gros travail d’optimisation, amélioration, adaptation à sa façon de naviguer… Bref Loarwenn est en de bonnes mains !
Rex loarwenn
3 commentaires
Bonsoir Philippe
Merci pour votre rex utile et pertinent
Et par ailleurs avez vous une bonne ventilation dans la cabine double avant l’aerateur est il efficace et étanche ?
Sinon mon Malango mouillé en rance sillonne les anglos en attendant de plus longues traversées ….et nous procure de belles sensations de glisse
Au plaisir de se rencontrer
Luc
Bonsoir Luc,
-, 2) de vérifier à chaque départ de mouillage ou de port qu’il est bien fermé (c’est un point de la check-list de départ). Le joint torique qui sert d’élastique pour les machoires se déboite parfois et s’est cassé une fois. Sans élastique, les machoires peuvent se mettre en travers, et bloquer le débattement de la soupape qui ne vient alors plus au contact du joint d’étanchéité. Il faut alors retirer les machoires que plus rien ne retient. Remettre un joint torique est très facile : il suffit de maintenir les machoires en place, de mettre le joint torique en place d’un côté, de le positionner ensuite à force à l’opposé en tirant sur un fil à voile passé dans le trou, puis de retirer le fil en le faisant glisser une fois je joint torique en place.
Tous mes meilleurs voeux pour 2019.
Désolé de répondre si tardivement, mais j’ai manqué votre commentaire.
J’ai hésité à installer un aérateur potentiellement plus efficace avec un ventilateur et un panneau solaire intégrés. Mais j’ai laissé tomber car le diamètre est différent de celui installé par idb maréee haute, et qu’ils peuvent être bruyants. Nous laissons la descente en partie ouverte lorsque nous dormons à bord. Il n’y a vraiment que lorsqu’il fait froid que nous avons de la condensation le matin après une nuit à bord. Cela est normal en l’absence de vaigrage, et un coup d’éponge suffit pour retrouver une cabine bien sèche.
Je n’ai pas de problème d’étanchéité de l’aérateur avant, que je laisse ouvert dès que je ne navigue pas. Mais je fais très attention 1) de le fermer lorsque je lave le pont – ou le rince, ce que je fais très rarement car je laisse la pluie le faire et qu’il pleut parfois à Roscoff
En revanche, j’ai eu des petites entrées d’eau par le bout de sous-barbe du boute-hors lorsque je l’avais encore, avant de le supprimer et de le faire remplacer par une delphinière. Si je n’en reprenais pas le mou après l’avoir rentré, le bout de sous-barbe trainait dans l’eau et, par effet de mêche, l’eau goûtait dans la cabine sur la couchette avant. J’avais résolu le problème avec un sac plastique scotché à l’extrêmité du boute-hors à l’intérieur. Un préservatif pour éléphant aurait été plus élégant … mais je n’en ai pas trouvé.
Au plaisir de se rencontrer sur l’eau,
Quel est le nom de votre Malango ?
Amitiés,
Philippe
Quelques compléments à mon retour d’expérience :
-1) Concernant les manoeuvres de spi : lorsque le vent est faible, nous faisons les manoeuvres de spi foc roulé, car le foc déroulé dévente le spi qui du coup à du mal à s’établir et à porter. Après en avoir discuté avec Pascal au Nautic, je vais tenter cette année d’empanner avec la contre-écoute passée devant le point d’amure du spi. Je fais coudre une latte au point d’amure du spi pour empêcher la contre-écoute de tomber à l’eau et de passer sous l’étrave. A suivre …
-2) Vie à bord : nous vivons à bord lorsque nous naviguons. D’où tout ce que nous avons fait pour améliorer le confort et l’autonomie de Loarwenn. Sans possibilité de jauge pour la vache à eau douce, j’ai installé un compteur d’eau DigiFlow 6710M-44 digital, distribué sur eBay par VYAIR en GB. Il s’agit d’une turbine que j’ai montée en ligne en aval de la pompe et en amont du T de répartition entre évier de la cuisine et lavabo des toilettes (il faut couper le tuyau et on a besoin de 2 connecteurs standard M/F BSP 1/2’’), d’un boitier avec écran d’affichage de la consommation en litres que j’ai installé dans la cabine à côté de la glacière et d’un cable entre la turbine et le boitier. Le système est autonome car fonctionne avec 2 piles. Il passe en veille en l’absence de flux, garde en mémoire la consommation cumulées, et les piles semblent devoir durer 18 mois. Tout ceci est donc très facile à installer. Encore plus à utiliser : il faut remettre l’affichage à 0 à chaque plein. La vache à eau ayant un volume de 100 l, la quantité d’eau restante est connue en permanence.